Depuis 2016 jusqu’à 2017, le Réseau des Femmes Psychologues avait mené une recherche
participative sur les violences basées sur le genre, les conflits, le stress et traumatismes
en milieu Familial, scolaire, universitaire et Professionnel. A l’issu de cette étude qui était
réalisée dans trois Province de la RD Congo dont la Province du Nord Kivu (Mugunga, Commune de Karisimbi,
et Commune de Goma), Sud Kivu (territoire de idjwi : Irhe et Talangwa) et de la Tshopo
(Commune de Makiso, Mangobo, Commune Kisangani, commune de la tshopo, Lubunga et Kabondo ),
auprès de 150 Familles, 15 Hôpitaux (3 hôpitaux, 3 Centre de santé de Références,
3 dispensaires, et 3 autres privées), au sein de 3 écoles Primaires, 3 Ecoles secondaires,
3 universités et 3 instituts supérieurs, 3 Organisations Locales, 3 nationales et 3 internationales.
A l’issu de cette recherche, il a été constatée que, les violences basées sur le genre, qui sont à la
base des conflits individuels, interpersonnels, intercommunautaires, interethnique,… qui exposent la
population de ces trois provinces en particulier et de la République Démocratique du Congo en générale ,
aux stress , traumatisme psychique, aux maladies psychosomatiques, voire à la mort, ont pour causes
profondes, les normes et coutumes discriminatrices, l’ignorance (de ses droits et stratégies de leurs
valoirs, etc.), manque d’autonomie des femmes surtout, refus de la planification familiale, etc.
Outre les séances de restitutions organisées, En Date du 30 Décembre 2017, une réunion de Restitution
auprès des partie prenante et un l’Assemblée Générale a été organisée en présence des membres fondateurs
tous, psychologues dans chaque province (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tshopo), ces membres avaient pris la
décision de lancer officiellement en janvier 2018 ses activités d’abord en Province du Nord Kivu avec
comme perspective de les lancées également au Sud Kivu, Province de la Tshopo et dans toute l’étendue de
la RDC dans les années avenirs.
De 2018 à nos jours, il a rendu opérationnel les cabinets de Nord-Kivu et de la Tshopo comme moyen
d’autofinancement de son organisation.